) dans la neige ( de Patrick Dubost
Dans l'une des dernières pages du livre, précisant d'où il écrit,
le JE du narrateur (dont on ignore tout sauf qu'il a entre 18 et 20 ans au moment des "faits"
comme ses six autres compagnons),
s'adresse à la seconde personne du lecteur :
je vous écris de mon retour au monde
On comprend alors ce qui saisit dans ce livre dominé par la blancheur des flocons de la neige, la blancheur d'une morte, la blancheur entre les parenthèses (qui rappellent le dispositif formel du précédent livre de Patrick Dubost le corps du paysage (chez le même éditeur en 2008) et la blancheur des draps d'hôpital, ce qui saisit c'est la froideur incertaine d'une adresse, la chaleur tout aussi tremblante d'un récit onirique mais tout de même situé précisément en différents temps et lieux.
Une pensée ( ) nourrie de mots et d'images de l'amour et de la mort, évoquant par-delà le beau Danube blanc, le meilleur Magritte pour les lumières et Carl Dreyer pour la lumière.
Un livre qui, à l'image des troublantes parenthèses, ne cesse de s'ouvrir et de se fermer sur des questions en flocons, une écriture qui oscille entre gommer et nommer.
je vous écris de mon retour au monde
On comprend alors ce qui saisit dans ce livre dominé par la blancheur des flocons de la neige, la blancheur d'une morte, la blancheur entre les parenthèses (qui rappellent le dispositif formel du précédent livre de Patrick Dubost le corps du paysage (chez le même éditeur en 2008) et la blancheur des draps d'hôpital, ce qui saisit c'est la froideur incertaine d'une adresse, la chaleur tout aussi tremblante d'un récit onirique mais tout de même situé précisément en différents temps et lieux.
Une pensée ( ) nourrie de mots et d'images de l'amour et de la mort, évoquant par-delà le beau Danube blanc, le meilleur Magritte pour les lumières et Carl Dreyer pour la lumière.
Un livre qui, à l'image des troublantes parenthèses, ne cesse de s'ouvrir et de se fermer sur des questions en flocons, une écriture qui oscille entre gommer et nommer.