Vers de Dominique Meens par Jean-Marc Baillieu
Ici la « substantifique moelle » de l’art d’écrire de Dominique Meens à bon escient bridé par le vers (on mesure en syllabes, on ne va pas au bout de la ligne), la strophe, la rime, le sonnet (36), 88 pages sans majuscules, ni signes de ponctuation, ciselées pour croquer avec talent les saisons, les arbres, les oiseaux, l’amour… dans la belle livrée que réserve l’éditeur à la poésie.
Assurément le recueil de l’année, et ce dès le titre impeccable.