Si les felos traversent par nos poèmes ? de James Sacré
Shakespeare l'a écrit, Le Si est le seul pacificateur ; il y a beaucoup de vertus dans un Si! et James Sacré le
sait mieux que tout autre, lui qui connaît toute l'étendue de cette note majeure et mineure par laquelle commence le titre de son livre :
le SI de l'enfant qui fait céder les fermetures du réel, le SI de l'espoir et celui par lequel son écriture se reconnaît
entre toutes, le SI de très anciens parlers ruraux, sans doute plus ancien que ces FELOS photographiés par EMILIO ARAÚXO et que
le poème essaie non pas de comprendre mais d'accompagner le long des routes les plus perdantes de Galice.
Ce qui lui vaut, au poème, de se faire copieusement secouer (poème de mes deux) par le poète à la con. Pour dire la rage de rester forcément en rade du réel, du chemin, des masques et des images colorées, quel que soit l'effort, la patience et la science.
Reste que le lecteur voit scintiller dans ce livre, au-delà de la défaite, l'espoir et les échos...
Des fêtes qui sont des fêtes mais aussi d'étranges cris et trajets bousculés qui ne savent
plus très bien ce qu'ils sont. Qui l'ont probablement jamais su.
Ce qui lui vaut, au poème, de se faire copieusement secouer (poème de mes deux) par le poète à la con. Pour dire la rage de rester forcément en rade du réel, du chemin, des masques et des images colorées, quel que soit l'effort, la patience et la science.
Reste que le lecteur voit scintiller dans ce livre, au-delà de la défaite, l'espoir et les échos...
Des fêtes qui sont des fêtes mais aussi d'étranges cris et trajets bousculés qui ne savent
plus très bien ce qu'ils sont. Qui l'ont probablement jamais su.