20 oct.
2001
De la musique, enfin!
Difficile aujourd'hui quand on n'est pas soi-même "spécialisé" non seulement d'émettre un avis autorisé mais même de goûter quelque nouveauté que ce soit dans un art qu'on ne pratique pas soi-même; c'est peut-être pourquoi si peu d'écrivains sont capables de goûter la musique qui a continué d'être créée après...mettons …rik Satie!
Il semble qu'on puisse faire une exception pour l'étonnante guitare électrique de Xavier Boussiron dont les vibrations intriguent, voire séduisent depuis quelque temps des oreilles pourtant peu averties. Déjà repéré sur la scène des arts plastiques, celui-ci vient de s'adjoindre pour plusieurs concerts, (dont un récemment à la Fondation Cartier) et un album les talents de l'artiste, cinéaste et poète Stéphane Bérard.
Intitulé "Donne-moi ton sperme", le CD que les deux complices viennent de sortir chez "Suave 03" contient d'autres titres tout aussi mémorables : "Le Chemin des Crasses", "Sors du château" et "Encore un couvert, James". Les apports de Bérard vont au-delà de sa science du rythme bien monté/montré : les toons pathétiques qui habitent parfois cet esprit inquiet et qu'il est capable de déchaîner à son gré, font mieux que soutenir les accords de Boussiron, ils les pénétrent et les relancent dans une espèce de vide halluciné où l'on découvre de nouvelles façons d'écouter.
Il semble qu'on puisse faire une exception pour l'étonnante guitare électrique de Xavier Boussiron dont les vibrations intriguent, voire séduisent depuis quelque temps des oreilles pourtant peu averties. Déjà repéré sur la scène des arts plastiques, celui-ci vient de s'adjoindre pour plusieurs concerts, (dont un récemment à la Fondation Cartier) et un album les talents de l'artiste, cinéaste et poète Stéphane Bérard.
Intitulé "Donne-moi ton sperme", le CD que les deux complices viennent de sortir chez "Suave 03" contient d'autres titres tout aussi mémorables : "Le Chemin des Crasses", "Sors du château" et "Encore un couvert, James". Les apports de Bérard vont au-delà de sa science du rythme bien monté/montré : les toons pathétiques qui habitent parfois cet esprit inquiet et qu'il est capable de déchaîner à son gré, font mieux que soutenir les accords de Boussiron, ils les pénétrent et les relancent dans une espèce de vide halluciné où l'on découvre de nouvelles façons d'écouter.