Le Sursis en conséquence (extrait) par Carole Carcillo Mesrobian
A la sidération de palper le visage
Toujours réitérée
Le même
Aux passages des regards qui ne se peuvent voir
Et l’étonnement sans cesse de ce mouvement dans la cage de chair
Même endormie même malgré
Même contre la mer à marée qui recouvre
Surtout là
Cette fatalité de battre
Il demeure à tarir son écho de reclus
Par le souffle des bouches par l’odeur qui nue
Dans la tresse des gestes avérés qui se touchent
Oblitère à la peau seuil des impuissances au sursis de sa toile
La claustration
La périphérie rauque au carcan de nos âmes
Comme un feu qui s’envole
Et retourne à la flamme béante de s’aimer