Réflexion 05 par Julien d'Abrigeon
Dans le parc, là, devant moi, là, dans ce parc, là, les grands arbres, oui, les grands arbres là, là les grands arbres se battent, ils rivalisent. Ils se battent à pleins poumons, s'époumonent violemment, là, à pleins poumons.
Les grands arbres du parc s'époumonent et soufflent l'un l'autre aux uns et aux autres, se poussent, poussent, repoussent s'attirent, tirent, se tirent se poussent, s'attrapent à pleins poumons, ils se battent, là, les grands arbres du parc. Je vois les grands arbres se battre, ils respirent à pleins poumons, recrachent l'air que j'inspire, cet air que je crache à pleins poumons, qui m'oppresse, il me manque l'air et pourtant il y a tourmente extérieure dans ce parc, cette excitation végétale procure du vent à mes poumons qui en manquent, ça n'oxygène en rien mon sang, mon sang s'appauvrit en oxygène, l'oxygène ne parvient plus au cerveau, le cerveau est pauvre en oxygène, il a besoin d'air dans son sang, je manque d'air, de sang, d'air dans mon sang qui se bat comme un beau diable, à pleins poumons, je regarde mon sang battre,.,. Mon sang se bat, tout bat dans mon sang qui irrigue mon cerveau à peine, j'ai besoin de ce sang, de cet air, que cet affrontement entre arbres cesse.
Il me faut tuer. Afin que tout cesse.
Les grands arbres du parc s'époumonent et soufflent l'un l'autre aux uns et aux autres, se poussent, poussent, repoussent s'attirent, tirent, se tirent se poussent, s'attrapent à pleins poumons, ils se battent, là, les grands arbres du parc. Je vois les grands arbres se battre, ils respirent à pleins poumons, recrachent l'air que j'inspire, cet air que je crache à pleins poumons, qui m'oppresse, il me manque l'air et pourtant il y a tourmente extérieure dans ce parc, cette excitation végétale procure du vent à mes poumons qui en manquent, ça n'oxygène en rien mon sang, mon sang s'appauvrit en oxygène, l'oxygène ne parvient plus au cerveau, le cerveau est pauvre en oxygène, il a besoin d'air dans son sang, je manque d'air, de sang, d'air dans mon sang qui se bat comme un beau diable, à pleins poumons, je regarde mon sang battre,.,. Mon sang se bat, tout bat dans mon sang qui irrigue mon cerveau à peine, j'ai besoin de ce sang, de cet air, que cet affrontement entre arbres cesse.
Il me faut tuer. Afin que tout cesse.