Il y a longtemps par Géraldine Geay
Il y a longtemps que j’ai perdu les rencontres
J’étais un garçon et je suis une fille
J’ai sur moi comme une gale qu’ils adorent
L’aurais encore si je la donnais
Qu’ils vivent avec moi toutes les histoires qu’ils veulent
Que je les dégoûte – voir l’esprit !
Que se dressent derrière nous des silhouettes
Qui ne se quittent plus
Elle est lancée, la fin de la naïveté
Roule, sans hâte ni frein
Contre toutes les mains des regardés.