17 sept.
2008
Action Poétique, numéro 193
La plus ancienne et respectable revue de la Poésie Contemporaine Française, telle qu'en elle-même rien ne la change, Henri Deluy toujours au timon et aux fourneaux, toujours pas de site internet, fidélité aux mêmes valeurs et démons de toujours, qualités d'ouverture sur tout jour, défauts de fermeture jamais, faut-il pleurer, faut-il en riiiiiiire, fait-elle envie ou bien pitié ?! En ces temps de bougeotte activiste et d'injonctions à la flexibilité, il y a des immobilismes qui deviennent salutaires.
Tout est à lire et découvrir, pas une page qui n'ait de l'intérêt, citons quand même (très partialement) l'hommage au regretté Pierre Lartigue, l'indispensable incise (2) de Florence Pazzottu en faveur des étrangers expulsés de France, la cendrillon Argentine de Jérôme Game, les interventions artistiques de Liliane Giraudon, le Berlin de Catherine Weinzaepflen et la drôlerie réjouissante des poèmes d'Anne Talvaz.
Ensemble situé dans le prolongement du n° 181 consacré à Dada,ce numéro met à l'honneur et en images Hannah Höch, "unique femme du groupe Dada de Berlin", toujours présentée en ces termes ajoute une Isabelle Garron justement lasse des facilités journalistiques ; qui dit Höch dit Schwitters et dit désormais Patrick Beurard-Valdoye qui contribue activement à ce numéro avec ses talents de passeur et de traducteur, de poète qui fait chanter les archives : il nous apprend que le "h" figurant à la fin du prénom de l'artiste, a été ajouté par Schwitters.
Tout est à lire et découvrir, pas une page qui n'ait de l'intérêt, citons quand même (très partialement) l'hommage au regretté Pierre Lartigue, l'indispensable incise (2) de Florence Pazzottu en faveur des étrangers expulsés de France, la cendrillon Argentine de Jérôme Game, les interventions artistiques de Liliane Giraudon, le Berlin de Catherine Weinzaepflen et la drôlerie réjouissante des poèmes d'Anne Talvaz.
Ensemble situé dans le prolongement du n° 181 consacré à Dada,ce numéro met à l'honneur et en images Hannah Höch, "unique femme du groupe Dada de Berlin", toujours présentée en ces termes ajoute une Isabelle Garron justement lasse des facilités journalistiques ; qui dit Höch dit Schwitters et dit désormais Patrick Beurard-Valdoye qui contribue activement à ce numéro avec ses talents de passeur et de traducteur, de poète qui fait chanter les archives : il nous apprend que le "h" figurant à la fin du prénom de l'artiste, a été ajouté par Schwitters.