21 déc.
2002
(Appareils) de F. Guétat-Liviani
Présenté par Henri Deluy dans le cadre de sa Biennale Internationale des Poètes en Val-de-Marne (en voilà un conseil général qu'il est trop généreux, qu'il veut bien donner de l'argent à la poésie mais, plus exigeant que les mécènes de jadis, il demande à être cité et recité jusqu'au ridicule "d'écrire en Val de Marne", d'obliger les auteurs à mentionner les contrées contraignantes du Val de Marne en échange d'une bourse, on ne sera jamais assez dur avec ces démocrates-là! Heureusement cette collection semble plus libre...), voilà un livre marquant, époustouflant, magnifique, un livre qu'on n'est pas près d'oublier, un livre qui échappera à tous ceux qui n'arrêtent pas de vouloir nous envaldemarner. Et qui nous aidera à leur échapper.
Frédérique Guétat-Liviani est poète , elle ose parler d'amour, employer des mots encore plus usés comme "élytres" ou "hères" mais elle aligne également centres de rétention, faim, précarité, télé, Riri-Fifi et Loulou, elle aligne le présent dans la mire du passé : ces textes jalonnés d'espacements qui ménagent la respiration, sont à la fois très accesssibles et insondablement énigmatiques, ils évoquent Baudelaire et le meilleur de Jean-Paul De Dadelsen.
Frédérique Guétat-Liviani est poète , elle ose parler d'amour, employer des mots encore plus usés comme "élytres" ou "hères" mais elle aligne également centres de rétention, faim, précarité, télé, Riri-Fifi et Loulou, elle aligne le présent dans la mire du passé : ces textes jalonnés d'espacements qui ménagent la respiration, sont à la fois très accesssibles et insondablement énigmatiques, ils évoquent Baudelaire et le meilleur de Jean-Paul De Dadelsen.