10 juin
2006
Comme si quelque de Martin Rueff
Même si épais, c'est un beau volume bien conçu, aéré, plein de culture et de finesses, parfois même de lucidité, au moins dans la quatrième de couverture où le poète prend acte d'une défaite causée par l'époque :
Aussi cet écart séparant la poésie de l'expérience du lecteur doit-il devenir le lieu même du chant coupé ...
Martin Rueff définit d'ailleurs la Poésie comme douleur lucide aux contours du langage et le Poème presque pareil, à une lettre près dans le cinquième mot : dE au lieu de dU.
Quelques jolies trouvailles émaillent ce Livre de poésie , les écrivains y sont vus en fous à relier.
Mais la tentation du sujet chantant et s'enchantant de son chant(dramatisation, apitoiement, complaisances, images imageantes, pause de poses et aphorismes calés), reste indubitablement trop prégnante dans ce chantier conçu par un grand spécialiste de la poésie italienne contemporaine, également connu comme rédacteur adjoint de la revue Po&sie (éd. Belin).
Aussi cet écart séparant la poésie de l'expérience du lecteur doit-il devenir le lieu même du chant coupé ...
Martin Rueff définit d'ailleurs la Poésie comme douleur lucide aux contours du langage et le Poème presque pareil, à une lettre près dans le cinquième mot : dE au lieu de dU.
Quelques jolies trouvailles émaillent ce Livre de poésie , les écrivains y sont vus en fous à relier.
Mais la tentation du sujet chantant et s'enchantant de son chant(dramatisation, apitoiement, complaisances, images imageantes, pause de poses et aphorismes calés), reste indubitablement trop prégnante dans ce chantier conçu par un grand spécialiste de la poésie italienne contemporaine, également connu comme rédacteur adjoint de la revue Po&sie (éd. Belin).