27 avril
2004
et quand tenu dans la lumière de Dorothée Volut
Frédérique Guétat-Liviani poursuit ses livraisons, accordant à chaque auteur, confirmés ou non, l'espace de ce qu'on appelait autrefois une plaquette, à la fabrication de laquelle elle donne toute sa compétence d'artiste ; il y en a trois cette fois, trois femmes (espérons que cela n'aura rien à voir avec les quotas?!). Ainsi Nathalie Quintane peut-elle nous apprendre comment elle pense tout en pédalant sans pédaler mais ça pétille, c'est vert et pas sévère ; et ça n'aurait pas pu voir le jour chez un grand éditeur : trop court! Sous une sobre couverture orange, Liliane Giraudon qui excelle dans le journal de voyage, nous donne son beau Carnet de nuit Reykjavik.
Mais c'est sur le livre de la moins connue des trois, Dorothée Volut qu'il est nécessaire de s'attarder. Le lire et le relire, ne pas se laisser rebuter par quelques longueurs et facilités. Pour comprendre que s'affirme un poète (au masculin je le laisse exprès le mot. Pour faire râler les québécoises qui confondent genre et sexe), un poète lyrique certes mais dont le regard sur le défilé des jours donne envie de bazarder toutes les modes et les théories avec. Que ceux qui résistent à ce charme nous écrivent, ils ont gagné un abonnement à remue.net et un séjour à Sao Polo avec Michel Deguy.
Mais c'est sur le livre de la moins connue des trois, Dorothée Volut qu'il est nécessaire de s'attarder. Le lire et le relire, ne pas se laisser rebuter par quelques longueurs et facilités. Pour comprendre que s'affirme un poète (au masculin je le laisse exprès le mot. Pour faire râler les québécoises qui confondent genre et sexe), un poète lyrique certes mais dont le regard sur le défilé des jours donne envie de bazarder toutes les modes et les théories avec. Que ceux qui résistent à ce charme nous écrivent, ils ont gagné un abonnement à remue.net et un séjour à Sao Polo avec Michel Deguy.