23 mars
2011
font 5 de Cummings traduit par Demarcq
Si Baudelaire a vu le poète en albatros avec des ailes de géant, Cummings l'imagine plutôt (as a) penguin - his wings are to swim with, ce qui est plus en phase avec notre époque et convient mieux à Jacques Demarcq, son meilleur traducteur et auteur des fameux ZOZIOS car cet être étonnant vole dans l'eau.
Il faut d'emblée se ruer sur la postface de ce livre magnifique : superbement illustrée (avec les notes et la superbe iconographie en marge comme la numérotation des pages, une invention géniale de Demarcq), elle constitue presque un livre en soi, un merveilleux petit essai et une sorte de preuve de la perfection de la connaissance par l'amour qui rend non pas aveugle mais voyant.
JD traduit et voit, écoute, sent, hume, il éclaire la vie et l'œuvre aimées avec une telle sensualité et une telle érudition qu'on avance à la limite de l'éblouissement, les larmes aux yeux, dans les pas de Cummings.
Une ou deux phrases de plus seraient nécessaires pour mieux servir ce livre, au moins donner une idée de l'envie qu'on a de le faire, ce sera plus efficace de recopier le final de Jacques Demarcq :
Comme Gold rush (1925) de Chaplin, le seul acteur de cinéma que Cummings ait jamais admiré, après des acrobaties comiques étrangères au monde et les péripéties d'un rêve avec danse des petites mains (de la lune), is five s'achève sur un baiser d'amour infini.
Il faut d'emblée se ruer sur la postface de ce livre magnifique : superbement illustrée (avec les notes et la superbe iconographie en marge comme la numérotation des pages, une invention géniale de Demarcq), elle constitue presque un livre en soi, un merveilleux petit essai et une sorte de preuve de la perfection de la connaissance par l'amour qui rend non pas aveugle mais voyant.
JD traduit et voit, écoute, sent, hume, il éclaire la vie et l'œuvre aimées avec une telle sensualité et une telle érudition qu'on avance à la limite de l'éblouissement, les larmes aux yeux, dans les pas de Cummings.
Une ou deux phrases de plus seraient nécessaires pour mieux servir ce livre, au moins donner une idée de l'envie qu'on a de le faire, ce sera plus efficace de recopier le final de Jacques Demarcq :
Comme Gold rush (1925) de Chaplin, le seul acteur de cinéma que Cummings ait jamais admiré, après des acrobaties comiques étrangères au monde et les péripéties d'un rêve avec danse des petites mains (de la lune), is five s'achève sur un baiser d'amour infini.