03 juil.
2005
Formes Poétiques Contemporaines.
C'est la même équipe que celle qui animait la revue FORMULES (la revue des littératures à contraintes , 8 numéros dont les premiers parurent aux éditions L'âge d'homme), elle dépend de l'association Reflet de lettres , au comité de rédaction très européen avec Jan Baetens, Bernardo Schiavetta et Gérald Purnelle.
Celui-ci (qui devrait faire relire ses textes emplis de coquilles et approximations), mène une enquête sur la place que la forme occupe dans l'écriture des poètes et sur la façon dont eux-mêmes perçoivent et réfléchissent cette question. Hormis le strict plan quantitatif (avec peut-être un chiffrage numérique échappant au lecteur non-formaliste?!), sa récolte est mince ; et il devrait éviter les propositions du genre des blagues belges :
...c'est le saut à la ligne avant qu'une ligne soit achevée qui fonde le vers libre.
Ah bon ?! mais alors qu'est-ce qu'une ligne achevée?!
N'aurait-il pas mieux valu écrire avant qu'une PHRASE soit achevée ?!
Sur ce même thème et en-dehors de l'enquête, le texte de Marjorie Perloff, (traduit et publié avec l'autorisation de Northwestern University Press), Après le vers libre , est le seul à emmèner le lecteur au-delà des territoires déjà bien cartographiés (et mieux) par d'autres que ceux qui ont répondu aux questions pourtant non contraignantes du rédacteur en chef de FPC.
Le dossier sur un poète vivant est consacré à Jacques Roubaud qui est notre petit Pound national (en moins fou), avec un article très universitaire de Jean-François Puff (qui pourra publier sans effort aux Puf, pouf pouf pouf).
Le graphisme de la couverture est agréable mais cette revue n'est-elle pas lourde et ennuyeuse ? peut-être à cause de son "parti pris de neutralité, heureuse exception", dixit la revue Histoires Littéraires dont cette citation est mentionnée en quatrième de couverture du numéro 2.
Celui-ci (qui devrait faire relire ses textes emplis de coquilles et approximations), mène une enquête sur la place que la forme occupe dans l'écriture des poètes et sur la façon dont eux-mêmes perçoivent et réfléchissent cette question. Hormis le strict plan quantitatif (avec peut-être un chiffrage numérique échappant au lecteur non-formaliste?!), sa récolte est mince ; et il devrait éviter les propositions du genre des blagues belges :
...c'est le saut à la ligne avant qu'une ligne soit achevée qui fonde le vers libre.
Ah bon ?! mais alors qu'est-ce qu'une ligne achevée?!
N'aurait-il pas mieux valu écrire avant qu'une PHRASE soit achevée ?!
Sur ce même thème et en-dehors de l'enquête, le texte de Marjorie Perloff, (traduit et publié avec l'autorisation de Northwestern University Press), Après le vers libre , est le seul à emmèner le lecteur au-delà des territoires déjà bien cartographiés (et mieux) par d'autres que ceux qui ont répondu aux questions pourtant non contraignantes du rédacteur en chef de FPC.
Le dossier sur un poète vivant est consacré à Jacques Roubaud qui est notre petit Pound national (en moins fou), avec un article très universitaire de Jean-François Puff (qui pourra publier sans effort aux Puf, pouf pouf pouf).
Le graphisme de la couverture est agréable mais cette revue n'est-elle pas lourde et ennuyeuse ? peut-être à cause de son "parti pris de neutralité, heureuse exception", dixit la revue Histoires Littéraires dont cette citation est mentionnée en quatrième de couverture du numéro 2.