20 sept.
2007
Fusées n° 12, en librairie le 15 octobre.
Toujours magnifique, un peu moins chic et de plus en plus éclectique voici le dernier numéro de la revue dirigée par Mathias Pérez.
Ouverture avec un formidable dossier Pastior, programmé bien avant la mort du grand poète allemand, modifié par celle-ci : des poèmes traduits par Prigent, Renate Kühn, Alain Jadot mais aussi par des oulipiens comme Roubaud et Michelle Grangaud, auxquels s'ajoutent des contributions émouvantes et un bel hommage au grand traducteur qu'il fut aussi.
Ensuite, c'est aussi magnifique, Une autre Amérique présentée par Jaques Demarcq, un extrait de EIMI traduit par lui et un poème de Ron Padgett (trop peu publié en France) traduit par Olivier Brossard. Cela se poursuit par une obscure BD sortie de l'obscur terrier de L.L. de Mars et par un dossier consacré au musicien Antoine Duhamel ; la rubrique Musique n'existe pas au fronton mais le compositeur de musique de films, pointe à celle sise entre Arts et Gastronomie (cette dernière faisant de Fusées une revue d'exception dans le monde), la rubrique Cinéma.
On trouve enfin des Travaux en cours dans la meilleure tradition de TXT, parmi lesquels il faut distinguer ceux de Jean-Luc Lavrille présentés par Alain Frontier. Et pour finir en beauté, moultes traces de la commémoration du centenaire de la mort d'Alfred Jarry à Saint Brieuc (dont Christian Prigent fut le maître d'œuvre), avec des reproductions d'œuvres de Boutibonnes sur la constellation ubuesque, elles scintillent de la page 4 à la page 108.
Dommage que ce numéro commence aussi mal avec une définition fielleuse du concept de définition par Bernard Noël, le plus triste édito qu'ait jamais connu cette revue. Mais c'est un peu trop phoque de finir là-dessus, mieux vaut quelques vers de Ron Padgett :
Fourbe de cerveau ! à l'intérieur
la personnalité s'élance en patins
et le sens moral se lève puis se rassied, se lève puis se rassied
et en bas la porte d'entrée porte un écriteau
avec l'inscription ... il n'y a pas assez de lumière pour la lire.
J'aimerais qu'il y en ait.
Ouverture avec un formidable dossier Pastior, programmé bien avant la mort du grand poète allemand, modifié par celle-ci : des poèmes traduits par Prigent, Renate Kühn, Alain Jadot mais aussi par des oulipiens comme Roubaud et Michelle Grangaud, auxquels s'ajoutent des contributions émouvantes et un bel hommage au grand traducteur qu'il fut aussi.
Ensuite, c'est aussi magnifique, Une autre Amérique présentée par Jaques Demarcq, un extrait de EIMI traduit par lui et un poème de Ron Padgett (trop peu publié en France) traduit par Olivier Brossard. Cela se poursuit par une obscure BD sortie de l'obscur terrier de L.L. de Mars et par un dossier consacré au musicien Antoine Duhamel ; la rubrique Musique n'existe pas au fronton mais le compositeur de musique de films, pointe à celle sise entre Arts et Gastronomie (cette dernière faisant de Fusées une revue d'exception dans le monde), la rubrique Cinéma.
On trouve enfin des Travaux en cours dans la meilleure tradition de TXT, parmi lesquels il faut distinguer ceux de Jean-Luc Lavrille présentés par Alain Frontier. Et pour finir en beauté, moultes traces de la commémoration du centenaire de la mort d'Alfred Jarry à Saint Brieuc (dont Christian Prigent fut le maître d'œuvre), avec des reproductions d'œuvres de Boutibonnes sur la constellation ubuesque, elles scintillent de la page 4 à la page 108.
Dommage que ce numéro commence aussi mal avec une définition fielleuse du concept de définition par Bernard Noël, le plus triste édito qu'ait jamais connu cette revue. Mais c'est un peu trop phoque de finir là-dessus, mieux vaut quelques vers de Ron Padgett :
Fourbe de cerveau ! à l'intérieur
la personnalité s'élance en patins
et le sens moral se lève puis se rassied, se lève puis se rassied
et en bas la porte d'entrée porte un écriteau
avec l'inscription ... il n'y a pas assez de lumière pour la lire.
J'aimerais qu'il y en ait.