30 mai
2007
Gare Maritime 2007 par Arthur Exporc
On a suffisamment ici critiqué le travail de la Maison de la Poésie de Nantes pour avoir le front bien con
tent de lui reconnaître aujourd'hui quelque grand mérite.
Depuis 2002, sa revue parcourt avec la plus grande honnêteté le paysage poétique actuel : ici, Philippe Beck, Patrick Beurard-Valdoye, Emmanuelle Pireyre, Anne-James Chaton etc. mais aussi Fabienne Courtade, Antoine Emaz ou Bernard Noël etc. , monstres et couillons confondus avec des pas bons comme Delbourg ou Cueco mais Cueco est rigolo.
Tous ont participé à des lectures publiques, organisées par ladite, qui ont laissé des traces sur le CD d'excellente qualité. De même les photos de Phil Journé, un pro de la scène. Il y a bien sûr une biblio à jour pour chaque auteur et une présentation maison soignée par Daniel Biga ou Jean-Pascal Dubost (le vice-président de la Maison) et d'autres collaborateurs : celle de Frédéric Laé m'a permis de comprendre (enfin) le travail d'Anne Parian !
Ce numéro est d'autant plus exceptionnel et remarquable qu'il commence par une présentation de la poésie iranienne, belle surtout à entendre et à voir calligraphiée (on peut s'épargner sans dommage la lecture ou l'écoute des traductions).
Pour une somme si modique, un objet superbe ouvert sur tous les horizons, du grand large à l'appel ; au nord comme au sud, les poètes ne sont bien accueillis et reconnus en France que dans les grands ports, on les a aimés, on les aimera.
tent de lui reconnaître aujourd'hui quelque grand mérite.
Depuis 2002, sa revue parcourt avec la plus grande honnêteté le paysage poétique actuel : ici, Philippe Beck, Patrick Beurard-Valdoye, Emmanuelle Pireyre, Anne-James Chaton etc. mais aussi Fabienne Courtade, Antoine Emaz ou Bernard Noël etc. , monstres et couillons confondus avec des pas bons comme Delbourg ou Cueco mais Cueco est rigolo.
Tous ont participé à des lectures publiques, organisées par ladite, qui ont laissé des traces sur le CD d'excellente qualité. De même les photos de Phil Journé, un pro de la scène. Il y a bien sûr une biblio à jour pour chaque auteur et une présentation maison soignée par Daniel Biga ou Jean-Pascal Dubost (le vice-président de la Maison) et d'autres collaborateurs : celle de Frédéric Laé m'a permis de comprendre (enfin) le travail d'Anne Parian !
Ce numéro est d'autant plus exceptionnel et remarquable qu'il commence par une présentation de la poésie iranienne, belle surtout à entendre et à voir calligraphiée (on peut s'épargner sans dommage la lecture ou l'écoute des traductions).
Pour une somme si modique, un objet superbe ouvert sur tous les horizons, du grand large à l'appel ; au nord comme au sud, les poètes ne sont bien accueillis et reconnus en France que dans les grands ports, on les a aimés, on les aimera.