22 oct.
2005
Héliotropes de Ryoko Sekiguchi
Le projet formulé par l'auteur en quatrième de couverture suscite plus que du désir :
"Je passe la parole à l'autre" ; cette formule caractéristique de muwashsha serait un bon modèle pour réunir les questionnements proposés ici.
La muwashsha est une forme poétique pratiquée dans l'Andalousie arabe du Moyen-Âge.
Peut-être a-t-elle à voir avec l'hermétisme ?
En tout cas, ce livre m'a paru d'une beauté impénétrable. D'où une frustration sans vantardise.
De même que l'autre livre de cette jeune japonaise (un peu plus de 30 ans) qui sort en même temps chez le même éditeur, Deux marchés, de nouveau dont une version japonaise fut publiée en 2001 à Tokyo chez Shoshi-Yamada : dédié à tous les textes fragmentaires et contenant des citations...
La signature de Melle Sekiguchi, aussi belle que sa photo sur le site de l'éditeur, est plus compréhensible, dans la mesure où elle figure en bas de sa très respectueuse dédicace.
Tout cela m'étonne et m'attire autant que ce fragment de la p. 13/14 :
S'attrister d'être distant de ce qui brille vers l'est, c'est pourquoi sa main ne quittait pas sa poitrine. Comme la main droite que l'on porte sur le buste quand on remercie.
Et c'est ainsi que, sans la moindre ironie, j'ai envie de la remercier, seule façon à peu près digne pour moi de sortir de son poème.
"Je passe la parole à l'autre" ; cette formule caractéristique de muwashsha serait un bon modèle pour réunir les questionnements proposés ici.
La muwashsha est une forme poétique pratiquée dans l'Andalousie arabe du Moyen-Âge.
Peut-être a-t-elle à voir avec l'hermétisme ?
En tout cas, ce livre m'a paru d'une beauté impénétrable. D'où une frustration sans vantardise.
De même que l'autre livre de cette jeune japonaise (un peu plus de 30 ans) qui sort en même temps chez le même éditeur, Deux marchés, de nouveau dont une version japonaise fut publiée en 2001 à Tokyo chez Shoshi-Yamada : dédié à tous les textes fragmentaires et contenant des citations...
La signature de Melle Sekiguchi, aussi belle que sa photo sur le site de l'éditeur, est plus compréhensible, dans la mesure où elle figure en bas de sa très respectueuse dédicace.
Tout cela m'étonne et m'attire autant que ce fragment de la p. 13/14 :
S'attrister d'être distant de ce qui brille vers l'est, c'est pourquoi sa main ne quittait pas sa poitrine. Comme la main droite que l'on porte sur le buste quand on remercie.
Et c'est ainsi que, sans la moindre ironie, j'ai envie de la remercier, seule façon à peu près digne pour moi de sortir de son poème.