12 avril
2011
JOURNAL D'UN POEME de Roger Giroux
Ce livre magnifique, préfacé par Jean Daive avec des gestes étranges (une danse ?) et édité avec les couleurs et la rigueur nécessaires mais sans dates (hors temps ?!) et sans chiffres par Eric Pesty, permet d'entrer dans l'atelier lumineux de Roger Giroux (1925-1974, cf. le site Poezibao de Florence Trocmé), alors qu'il écrit Un Poème (Théâtre Typographique, 2007).
Au-delà de toute littérature et poésie (l'art à gonds !) mais dans une tradition moderne très proche de la savante Délie de Maurice Scève, Roger Giroux questionne le signe et le sens, le temps, le vide et le silence, il les dessine si bien que tout autre phrase ferait offense à l'authenticité, à la singularité et à la fraîcheur de sa Quête.
Au-delà de toute littérature et poésie (l'art à gonds !) mais dans une tradition moderne très proche de la savante Délie de Maurice Scève, Roger Giroux questionne le signe et le sens, le temps, le vide et le silence, il les dessine si bien que tout autre phrase ferait offense à l'authenticité, à la singularité et à la fraîcheur de sa Quête.
... Jamais
atteint, le Poème entraîne
à sa suite un long
sillage de silence bavard.