30 juin
2012
Journal de la china de Roxana Paez
Comme le dit joliment l'auteur dans son Avertissement, des passages peuvent heurter la sensibilité de certains traducteurs
puisque son projet initial, une publication orale bilingue, l'autorise à se trahir elle-même ; Frédérique Guétat-Liviani et Sarah Kéryna
l'ont aidée à faire de ces deux journaux, un et autre.
La narratrice est une , la compagne d'un gaucho mais elle apprend aussi bien de l'Indien et du gringo, ombres joyeuses
Si l’un d’eux disparaît pour motif d’abandon, de mort,
ce qui revient au même,
un autre occupe vite sa place.
Trois, c’est plutôt rassurant.
A la fin de l'ouvrage, un glossaire (nécessaire pour la compréhension d'une dizaine de mots en italiques), prend l'apparence de Notes qui n'encombrent aucun des vers : coup de lasso digne de la poésie gauchesca ou malon des indiens.
C'est un bijou rare que ce modeste livre, pas fait pour les intelligences et cultures qui surplombent, il file au ras de la pampa en dissimulant ses secrets, heureusement peu exotiques :
J’ai mal calculé.
Est-ce que j’ai calculé ?
Je connais mon bonheur
mais souvent cela m’échappe.
Les choses m’arrivent vertigineusement.
Les malheurs sont le passage d’une vie
à la suivante.
Si l’un d’eux disparaît pour motif d’abandon, de mort,
ce qui revient au même,
un autre occupe vite sa place.
Trois, c’est plutôt rassurant.
A la fin de l'ouvrage, un glossaire (nécessaire pour la compréhension d'une dizaine de mots en italiques), prend l'apparence de Notes qui n'encombrent aucun des vers : coup de lasso digne de la poésie gauchesca ou malon des indiens.
C'est un bijou rare que ce modeste livre, pas fait pour les intelligences et cultures qui surplombent, il file au ras de la pampa en dissimulant ses secrets, heureusement peu exotiques :
J’ai mal calculé.
Est-ce que j’ai calculé ?
Je connais mon bonheur
mais souvent cela m’échappe.
Les choses m’arrivent vertigineusement.
Les malheurs sont le passage d’une vie
à la suivante.