11 avril
2005
Jude Stéfan.
Ce sont des entretiens de l'écrivain avec Tristan Hordé (dont une bibliographie- qu'une coquille baptise biographie dans la table des matières, figure à la fin du volume), propos à stylo rompu présentés par thèmes et en regard desquels se lisent des extraits appropriés de l'œuvre, le tout agrémenté de photos souvent réussies (entre autres de Hordé lui-même mais aussi d'Olivier Roller et...de Catherine Flohic).
Plus une biographie rédigée non sans ironie par l'auteur, une bibliographie, une bibliographie critique et un index des noms cités.
Il en sort un portrait de l'artiste en dandy (ou pire, en snob!) hanté par la peur de la médiocrité et le désir de plaire à une élite cultivée, supposée affranchie des exigences du politiquement correct ; il ne déplairait pas à ce professeur d'entretenir des rumeurs sulfureuses, c'est sans doute pourquoi le thème Les chiens arrive immédiatement après celui intitulé Femmes et qui s'achève par l'évocation des rapports de notre Grand prix de poésie de la ville de Paris avec les prostituées...très gentilles, il faut les respecter). On cause et on pose comme si rien n'avait changé depuis Baudelaire, cf. ce que dit Quintane dans l'autre ouvrage publié par Catherine Flohic, Ecrire, pourquoi?.
Un livre pour les admirateurs de Jude Stéfan dont ils apprécieront le vrai chic bas et haut normand.
Plus une biographie rédigée non sans ironie par l'auteur, une bibliographie, une bibliographie critique et un index des noms cités.
Il en sort un portrait de l'artiste en dandy (ou pire, en snob!) hanté par la peur de la médiocrité et le désir de plaire à une élite cultivée, supposée affranchie des exigences du politiquement correct ; il ne déplairait pas à ce professeur d'entretenir des rumeurs sulfureuses, c'est sans doute pourquoi le thème Les chiens arrive immédiatement après celui intitulé Femmes et qui s'achève par l'évocation des rapports de notre Grand prix de poésie de la ville de Paris avec les prostituées...très gentilles, il faut les respecter). On cause et on pose comme si rien n'avait changé depuis Baudelaire, cf. ce que dit Quintane dans l'autre ouvrage publié par Catherine Flohic, Ecrire, pourquoi?.
Un livre pour les admirateurs de Jude Stéfan dont ils apprécieront le vrai chic bas et haut normand.