01 nov.
2005
La revue Doc(k)s, quatre numéros en un.
La parole de l'homme ne sait se taire
C'est un vers de Philippe Boisnard que l'on trouve à la p. 49 de ce numéro consacré à la Nature, terme suivi d'un double point sur l'excellente photo de couverture signée Akenaton (cliquer sur l'image ci-contre).
À méditer ce vers, Philippe Castellin devrait en prendre de la graine (écolo) tant il se montre intarissable à l'oral et à l'écrit...son édito long, beaucoup trop long manifeste un goût immodéré pour les opinions, l'enseignement et les détails inutiles, il faut savoir limiter sa consommation de Deleuze ; heureusement son complice Jean Torregrosa lui apporte une aide précieuse mais en public seulement ; dire que l'on reproche ici à presque toutes les jeunes revues de ne pas courir le risque d'un éditorial...elles devraient apprendre à parler mais les vieilles de la vieille à se taire. On préfèrerait voir le tandem corse qui fait vivre Doc(K)s, consacrer du temps à monter et montrer son formidable film de tout le littoral corse, le plus long travelling de l'histoire du cinéma , une boucle sur une soixantaine de moniteurs : avis aux décideurs.
Il n'y a pas d'autre faiblesse dans ce numéro, tout est intéressant et le thème s'avère fécond, une mention tout de même pour le beau travail de Danielle Fiorentini (p. 258-266).
En revanche, dans le DVD il y a trop de performances longuettes : pourquoi prolonger sur des minutes une idée qui tient en 15 secondes ? C'est malheureusement le défaut de beaucoup de performers, ils s'amusent tant eux-mêmes (et c'est sans doute l'une des différences majeures avec les comédiens), qu'ils méconnaissent le seuil au-delà duquel le spectateur s'ennuie.
Ce qui s'imprime le mieux, ce sont les nuages, les merveilleux nuages du très talentueux Pierre Ménard.
C'est un vers de Philippe Boisnard que l'on trouve à la p. 49 de ce numéro consacré à la Nature, terme suivi d'un double point sur l'excellente photo de couverture signée Akenaton (cliquer sur l'image ci-contre).
À méditer ce vers, Philippe Castellin devrait en prendre de la graine (écolo) tant il se montre intarissable à l'oral et à l'écrit...son édito long, beaucoup trop long manifeste un goût immodéré pour les opinions, l'enseignement et les détails inutiles, il faut savoir limiter sa consommation de Deleuze ; heureusement son complice Jean Torregrosa lui apporte une aide précieuse mais en public seulement ; dire que l'on reproche ici à presque toutes les jeunes revues de ne pas courir le risque d'un éditorial...elles devraient apprendre à parler mais les vieilles de la vieille à se taire. On préfèrerait voir le tandem corse qui fait vivre Doc(K)s, consacrer du temps à monter et montrer son formidable film de tout le littoral corse, le plus long travelling de l'histoire du cinéma , une boucle sur une soixantaine de moniteurs : avis aux décideurs.
Il n'y a pas d'autre faiblesse dans ce numéro, tout est intéressant et le thème s'avère fécond, une mention tout de même pour le beau travail de Danielle Fiorentini (p. 258-266).
En revanche, dans le DVD il y a trop de performances longuettes : pourquoi prolonger sur des minutes une idée qui tient en 15 secondes ? C'est malheureusement le défaut de beaucoup de performers, ils s'amusent tant eux-mêmes (et c'est sans doute l'une des différences majeures avec les comédiens), qu'ils méconnaissent le seuil au-delà duquel le spectateur s'ennuie.
Ce qui s'imprime le mieux, ce sont les nuages, les merveilleux nuages du très talentueux Pierre Ménard.