26 oct.
2005
La sagesse des sorcières de John Giorno.
Dans une traduction de Gégé Lemaire (tiens, où était-il passé celui-là depuis tout ce temps?!), des textes récents (94 à 2004) d'un grand illuminé de la beat generation. Où l'on apprend qu'il n'a rien perdu de son goût de la provoque ni de ses illusions bouddhistes, mieux même : le texte consacré à la mort de son ami Burroughs, dévoile que ces vieux garnements bien addictés, tout pacifistes qu'ils sont mais en bons américains, lâchent difficilement leur goût du fusil, WB a dormi avec le sien pendant 15 ans, un 38 spécial bien chargé ! Giorno révèle aussi le goût de son ami pour ses médailles reçues des gouvernements français et américain mais c'est peut-être une vacherie post mortem comme seuls en sont capables les meilleurs potes poètes.
Rien à dire de plus de ce joli petit volume, les vers de Giorno valant surtout pour leur rythme que le français écrase, une version bilingue eût été mieux venue.
Rien à dire de plus de ce joli petit volume, les vers de Giorno valant surtout pour leur rythme que le français écrase, une version bilingue eût été mieux venue.