Philippe Beck, Abstraite et Plaisantine, Prologue
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Prologue
« On dit la vérité, parce qu’on s’y tient déjà. »
(Wittgenstein)
Pain étroit, Brisante Esthétique
doit commencer là où les contes de fée
finissent, ou bien finir là où
commencent les contes de fée ?
Pour être complet en douzains,
il faut faire semblant d’être idiot
ou bien l’être totalement ?
La césure terrienne du villageois
qui balance les jambes du parapet,
voilà le non décrit. Celui-qui-rira
et ne parle jamais suit le train
des vacheries, la Rigueur empêchant l’action.
Le Sacrifiable, qu’arrête l’aile extérieure,
j’en décris les stations. Le pont qui coule sous l’eau.
L’arbre votant pour la hache,
la lame dépendant du manche en bois,
dit la hache-victime comme sœur
de l’arbre électeur et bourreau.
Lichtenberg dans la danse de forêt éphémère.
Cuisiniste, il regarde l’Abstraite en plaisantant,
concentrée en elle-même
et trouvée dans ses pensées.
Je dis les lieux disparitionnaires d’Abstraite.