16 juin
2008
SEnsemble d'Antoine Dufeu par Robert De Niveau
Dans la meilleure filiation de Ducasse, Antoine Dufeu plagie la tradition
ironise et décale intransitivement comme pas mal de poètes contemporains ; ce qui est plus rare, il peut laisser les majuscules et la ponctuation bien en place dans des poèmes en apparence dignes du Dé bleu , faire mine (explosive) de concessions sans s'interdire des expérimentations plus décoiffantes. En plus, il dessine (avec Valentina Traïanova, la classe) !
Du feu que volent les poètes à la Villepin, Antoine s'en contrefiche ; c'est un rebelle et un agent secret en planque, un petit Bond de côté mais c'est avant tout un chercheur de vérité, qui manipule et pense, non seulement la langue et ses formes, il pense et manipule TOUT car ...
Ce ne sont pas les prises de positions
Mais les relativisations sans fin
Qui finissent par achever,
Amoindrir ou amputer nos vies.
Signalons que dans la même collection et sans subvention du CNL, Michaël Batalla (poète qui a déjà commis un Tholomé, un Dicenaire etc), publie courageusement un livre d'Anne Kawala préfacé par Patrick Beurard-Valdoye.
ironise et décale intransitivement comme pas mal de poètes contemporains ; ce qui est plus rare, il peut laisser les majuscules et la ponctuation bien en place dans des poèmes en apparence dignes du Dé bleu , faire mine (explosive) de concessions sans s'interdire des expérimentations plus décoiffantes. En plus, il dessine (avec Valentina Traïanova, la classe) !
Du feu que volent les poètes à la Villepin, Antoine s'en contrefiche ; c'est un rebelle et un agent secret en planque, un petit Bond de côté mais c'est avant tout un chercheur de vérité, qui manipule et pense, non seulement la langue et ses formes, il pense et manipule TOUT car ...
Ce ne sont pas les prises de positions
Mais les relativisations sans fin
Qui finissent par achever,
Amoindrir ou amputer nos vies.
Signalons que dans la même collection et sans subvention du CNL, Michaël Batalla (poète qui a déjà commis un Tholomé, un Dicenaire etc), publie courageusement un livre d'Anne Kawala préfacé par Patrick Beurard-Valdoye.