14 juin
2003
Twist dans le studio de Vélasquez d'Arnaud Labelle-Rojoux
Le texte consacré à Don Juan, p. 252 de ce livre, est peut-être le meilleur et sûrement le plus bouleversant qu'on ait écrit qur le thème depuis Kierkegaard mais ne le dites pas à l'auteur, il détesterait passer pour un écrivain!
Arnaud Labelle-Rojoux (né en 1950) s'est d'abord fait connaître comme performer, devenant même l'historien de ce circuit (L'Acte pour l'Art en 1988) mais c'est surtout L'Art parodic', paru en 1996 qui l'a fait connaître d'un public plus large qui le prend tantôt pour un critique, tantôt pour un artiste tendance rock & nostalgie.
Arnaud Labelle-Rojoux est en fait, on l'a compris, un artiste en guerre perpétuelle contre l'ordre, les ordres, contre toutes les tendances mortifères mais il survit (et survivra) à tous ceux que ce combat a laminés, retournés ou défigurés, victimes des tours de l'Ennemi, marqués à jamais par sa haine. La puissance subversive d'A.L.R. n'est pas sa capacité potache à pactiser avec tout ce que ledit ennemi rejette, c'est plutôt son flegme potiche à la Droopy, he is the heroe, always here, indestructible, le flegme souverain des grands comiques, hors d'atteinte.
Mais ceci n'est en fait qu'une couverture car Arnaud Labelle-Rojoux, on l'a compris, est un écrivain honteux, honteux de son talent et de sa culture.
Ce refoulement accentue les violentes impulsions mimétiques que suscite son écriture éclatée-éclatante.
Et ceci n'est pas une critique.
Rien n'est magrittique.
Ceci est une pipe.
Arnaud Labelle-Rojoux (né en 1950) s'est d'abord fait connaître comme performer, devenant même l'historien de ce circuit (L'Acte pour l'Art en 1988) mais c'est surtout L'Art parodic', paru en 1996 qui l'a fait connaître d'un public plus large qui le prend tantôt pour un critique, tantôt pour un artiste tendance rock & nostalgie.
Arnaud Labelle-Rojoux est en fait, on l'a compris, un artiste en guerre perpétuelle contre l'ordre, les ordres, contre toutes les tendances mortifères mais il survit (et survivra) à tous ceux que ce combat a laminés, retournés ou défigurés, victimes des tours de l'Ennemi, marqués à jamais par sa haine. La puissance subversive d'A.L.R. n'est pas sa capacité potache à pactiser avec tout ce que ledit ennemi rejette, c'est plutôt son flegme potiche à la Droopy, he is the heroe, always here, indestructible, le flegme souverain des grands comiques, hors d'atteinte.
Mais ceci n'est en fait qu'une couverture car Arnaud Labelle-Rojoux, on l'a compris, est un écrivain honteux, honteux de son talent et de sa culture.
Ce refoulement accentue les violentes impulsions mimétiques que suscite son écriture éclatée-éclatante.
Et ceci n'est pas une critique.
Rien n'est magrittique.
Ceci est une pipe.