29 oct.
2009
Vous mettrez ça sur la note de Liliane Giraudon, Bernard Plasse et J.J. Viton
A Bernard Plasse (journaliste, critique d'art, galeriste, fondateur des éditions Diem Perdidi ) qui lui demande Pourquoi, quand on est poète, faire des revues de poésie ?, Jean-Jacques Viton (grand connaisseur de la chose), répond :
Peut-être une dépendance, une sorte d'intoxication ... Je constate que toutes ces années se sont construites en circulant dans des infrastructures de revues. Il y a des écrivains qui disent que le temps consacré à une revue est du temps plombé quant au travail d'écriture, j'ai entendu ça ... mais c'est un moteur du comportement qui aide justement un écrivain à entretenir une curiosité, à maintenir ou inventer une discipline et j'ai l'impression que je bouge mieux lorsque je suis entraîné de cette manière. Ce qui demeure fondamental dans ce travail de revue, c'est la fréquentation textuelle d'auteurs nouveaux et le travail de traduction.
La brochure, très bien illustrée et agréable à feuilleter, donne rapidement des repères historiques majeurs sur l'aventure du seul couple Polisé de Marseille et des revues créées dans la même ville depuis les fameux Cahiers du Sud jusqu'à IF nouvelle formule dont le n° 33 vient de paraître (excellents textes de Gwenaëlle Stubbe et Cyrille Martinez, désopilantes lettres et photos du jeune artiste Thomas Mailaender, un nom à retenir).
Ce qu'il faut aussi mettre sur cette note à propos de la brochure ici recensée, (on apprend rarement autant de choses intéressantes en aussi peu de pages) ce sont des réponses données en 2005 par Liliane Giraudon à des questions de Xavier Girard, pour le catalogue du VAC de Julien Blaine, elle les commente et complète, une fois, perplexe, toujours juste et sincère.
Peut-être une dépendance, une sorte d'intoxication ... Je constate que toutes ces années se sont construites en circulant dans des infrastructures de revues. Il y a des écrivains qui disent que le temps consacré à une revue est du temps plombé quant au travail d'écriture, j'ai entendu ça ... mais c'est un moteur du comportement qui aide justement un écrivain à entretenir une curiosité, à maintenir ou inventer une discipline et j'ai l'impression que je bouge mieux lorsque je suis entraîné de cette manière. Ce qui demeure fondamental dans ce travail de revue, c'est la fréquentation textuelle d'auteurs nouveaux et le travail de traduction.
La brochure, très bien illustrée et agréable à feuilleter, donne rapidement des repères historiques majeurs sur l'aventure du seul couple Polisé de Marseille et des revues créées dans la même ville depuis les fameux Cahiers du Sud jusqu'à IF nouvelle formule dont le n° 33 vient de paraître (excellents textes de Gwenaëlle Stubbe et Cyrille Martinez, désopilantes lettres et photos du jeune artiste Thomas Mailaender, un nom à retenir).
Ce qu'il faut aussi mettre sur cette note à propos de la brochure ici recensée, (on apprend rarement autant de choses intéressantes en aussi peu de pages) ce sont des réponses données en 2005 par Liliane Giraudon à des questions de Xavier Girard, pour le catalogue du VAC de Julien Blaine, elle les commente et complète, une fois, perplexe, toujours juste et sincère.