Poème, méthode ; par Carole Darricarrère
Poussière étoilée des épaves qui jugulent
le temps puis l’accumulent à même les commissures
où portent les graines leurs propres fruits
et beauté s’exile au bras de la Laideur
Nos plus chouettes souvenirs sont toujours
pour finir déjà
proie soumise à un fil suspendue
aux sécrétions de l‘araignée
Jardins d’événements fanés à l’abri des malveillances
que plus personne ne feuillette
d’où germent lentes
de longues apnées
Poème
pastille de paille
source chaude d’une ovule fraîchement cueillie on ne sait où
d’où sourdent les langues
Aucun mot attendu n’y figure ;