28 mars
2004
Attention au Cancer brun d'Angers, mise en garde!
Il n'y avait pas besoin d'un gros effort intellectuel pour cerner la revue Cancer en dépit de la confusion dont elle aime s'entourer et des alliés plus ou moins naïfs qu'elle se trouve, il suffisait de lire attentivement l'éditorial en ligne de Bruno Deniel-Laurent : une rhétorique usée et bien connue, martialement anar mais obsédée par la morbide métaphore nosomaniaque et une haine constante pour "le Juge", les magistrats, en réalité...pour Le Droit, pour la démocratie.
La mention de Simone Weil ou la mise en liens de plusieurs sites juifs ne sauraient masquer le fait qu'il s'agit de la seule revue "littéraire" (et artistique!) à offrir des tribunes à Dantec ou Alain de Benoist ; la seule aussi à mettre un lien vers le site du film de Mel Gibson, "La Passion"!
C'est pourquoi nous invitons à plus de circonspection tous ceux qui, comme Sylvain Courtoux, nous assurent que ces gens ont l'esprit très ouvert ou qui, comme Pierre Jourde ou Michel Onfray, se laissent berner par leur "anticonformisme", assez orienté dans la liste ci-dessous (extraite de leur site et expurgée pour plus de clarté des Artaud, Bataille et autres Baader ou... Richard Virenque!) où s'énumèrent de nombreuses "figures tutélaires" de Cancer (sic) :
...Jean Cau, Louis-Ferdinand Céline, Maurice G. Dantec, Pierre Drieu La Rochelle, Ernst Jünger, Marc-Edouard Nabe, Roger Nimier, Joseph de Maistre, Gabriel Matzneff, Yukio Mishima, Henry de Montherlant, Albert Spaggiari, Albert Paraz, Jacques Vergès, Vuillemin...
Se pencher sur deux des moins célèbres de cette liste déjà gratinée, les deux soulignés par nous, n'est pas sans intérêt, tout le monde peut vérifier sur eux les informations suivantes :
Pour ceux qui ne s'en souviennent pas, Albert Spagiarri fut l'auteur d'un casse célèbre en 1976 à la Société Générale de Nice pour le compte de l'extrême droite.
Albert Paraz fut souvent l'inspirateur de Rassinier en matière de négationnisme. Il fut même le premier, dès 1951, avant Rassinier, bien avant Faurisson, à utiliser des arguments « techniques », un pseudo-bon sens, des calculs frauduleux, afin de mettre en doute les témoignages sur les chambres à gaz (voir notamment Brayard, p. 193 et 196).
En faudra-t-il davantage pour éclairer certains de nos esprits forts et (ouverts!) sur cet authentique CANCER (= prolifération insidieuse de quelques mauvaises cellules) ? Comment Daniel Lindenberg, - qui semble pourtant savoir à qui il a affaire, peut-il accepter de livrer sa réponse (en couverture!) à une question d'une perversité bien gammée?! ("Faut-il brûler Dantec?")
La mention de Simone Weil ou la mise en liens de plusieurs sites juifs ne sauraient masquer le fait qu'il s'agit de la seule revue "littéraire" (et artistique!) à offrir des tribunes à Dantec ou Alain de Benoist ; la seule aussi à mettre un lien vers le site du film de Mel Gibson, "La Passion"!
C'est pourquoi nous invitons à plus de circonspection tous ceux qui, comme Sylvain Courtoux, nous assurent que ces gens ont l'esprit très ouvert ou qui, comme Pierre Jourde ou Michel Onfray, se laissent berner par leur "anticonformisme", assez orienté dans la liste ci-dessous (extraite de leur site et expurgée pour plus de clarté des Artaud, Bataille et autres Baader ou... Richard Virenque!) où s'énumèrent de nombreuses "figures tutélaires" de Cancer (sic) :
...Jean Cau, Louis-Ferdinand Céline, Maurice G. Dantec, Pierre Drieu La Rochelle, Ernst Jünger, Marc-Edouard Nabe, Roger Nimier, Joseph de Maistre, Gabriel Matzneff, Yukio Mishima, Henry de Montherlant, Albert Spaggiari, Albert Paraz, Jacques Vergès, Vuillemin...
Se pencher sur deux des moins célèbres de cette liste déjà gratinée, les deux soulignés par nous, n'est pas sans intérêt, tout le monde peut vérifier sur eux les informations suivantes :
Pour ceux qui ne s'en souviennent pas, Albert Spagiarri fut l'auteur d'un casse célèbre en 1976 à la Société Générale de Nice pour le compte de l'extrême droite.
Albert Paraz fut souvent l'inspirateur de Rassinier en matière de négationnisme. Il fut même le premier, dès 1951, avant Rassinier, bien avant Faurisson, à utiliser des arguments « techniques », un pseudo-bon sens, des calculs frauduleux, afin de mettre en doute les témoignages sur les chambres à gaz (voir notamment Brayard, p. 193 et 196).
En faudra-t-il davantage pour éclairer certains de nos esprits forts et (ouverts!) sur cet authentique CANCER (= prolifération insidieuse de quelques mauvaises cellules) ? Comment Daniel Lindenberg, - qui semble pourtant savoir à qui il a affaire, peut-il accepter de livrer sa réponse (en couverture!) à une question d'une perversité bien gammée?! ("Faut-il brûler Dantec?")