29 juil.
2004
Avignon, le triomphe d'Olivier Cadiot?
Pour nous le Festival 2004 restera marqué par l'absence de Valère Novarina, qui depuis presque une décennie (?) prenait ses heureux quartiers d'été dans la Cité des Papes ; et par le débarquement triomphal de Cadiot, de la Chartreuse de Villeneuve (Fairy Queen) à la Cour d'Honneur (sympathique soirée de clôture rock devant 2000 personnes) en passant par les lectures du Musée Calvet où il a éclipsé François Bon, celui-ci ne parvenant pas, malgré une bonne lecture de son invitée Nathalie Quintane, à faire remarquer son nouvel ordinateur portable (trop blanc).
Si Cadiot reste un remarquable lecteur, ses textes (mis en scène de façon très chic), exhibent surtout la vitesse de ses connexions neuronales, ça pétille dans la tradition jubilatoire de l'esprit français mais au bout de vingt minutes, on commence à entendre grincer les fauteuils. Ennui prisé par St Germain, applaudissements trop bien nourris. Les théâtreux en prennent sûrement pour cinq ans avant qu'Espitallier ou Valérie Rouzeau ne prenne le relais et l'on regrette déjà l'ère de Valère, son rire, sa langue et sa profondeur.
Si Cadiot reste un remarquable lecteur, ses textes (mis en scène de façon très chic), exhibent surtout la vitesse de ses connexions neuronales, ça pétille dans la tradition jubilatoire de l'esprit français mais au bout de vingt minutes, on commence à entendre grincer les fauteuils. Ennui prisé par St Germain, applaudissements trop bien nourris. Les théâtreux en prennent sûrement pour cinq ans avant qu'Espitallier ou Valérie Rouzeau ne prenne le relais et l'on regrette déjà l'ère de Valère, son rire, sa langue et sa profondeur.