23 déc.
2003
Daniel Arasse nous manque... par Maurice Fréchuret
Daniel Arasse nous manque déjà beaucoup.
La mort qui l'a emporté dernièrement s'était il y a plusieurs mois déjà, insidieusement introduite dans le corps de celui qui, plus que quiconque, incarnait l'élan vital. Son regard sur les tableaux comme sur les choses du quotidien, sa manière d'appréhender les œuvres, de se rapprocher d'elles au plus près pour en percer les secrets, son goût pour la discussion, sa capacité à faire partager ce qu'il aimait mais également à partager les projets des autres, sont des qualités qui, exercées avec une rare générosité, confèrent à la rencontre son caractère d'exception.
Voilà pourquoi, malgré ses livres qui ne nous quitteront pas, Daniel Arasse nous manque déjà.
La mort qui l'a emporté dernièrement s'était il y a plusieurs mois déjà, insidieusement introduite dans le corps de celui qui, plus que quiconque, incarnait l'élan vital. Son regard sur les tableaux comme sur les choses du quotidien, sa manière d'appréhender les œuvres, de se rapprocher d'elles au plus près pour en percer les secrets, son goût pour la discussion, sa capacité à faire partager ce qu'il aimait mais également à partager les projets des autres, sont des qualités qui, exercées avec une rare générosité, confèrent à la rencontre son caractère d'exception.
Voilà pourquoi, malgré ses livres qui ne nous quitteront pas, Daniel Arasse nous manque déjà.