21 janv.
2006
Eric Loret pris à parti ...
C'est l'un des bons critiques du journal Libération, il a soutenu beaucoup de livres qui nous sont chers et qui passent inaperçus aux yeux du Monde, le dernier en date étant celui de Frontier.
Dans le supplément Livres de son journal daté du jeudi 19/01/06, encore consultable ici :
http://www.liberation.fr/page.php?Article=352287
...Eric Loret évoque en termes élogieux le premier roman de Louise Desbrusses, publié chez POL : il a parfaitement le droit de célébrer ce livre assez brillant formellement mais si englué dans les représentations et les illusions trop actuelles de l'actuel que nous avons choisi de ne pas le présenter ici.
Ajoutons que comme, à notre connaissance, Loret ne publie pas de livres, ses recensions ne reposent sur aucune stratégie, avantage sur nombre de ses confrères.
Si l'on choisit de parler de lui aujourd'hui, ce n'est malheureusement pas à cause de ses vertus.
Dans l'article évoqué ci-dessus, Eric Loret a écrit :
...dans ce livre si politique, si emmerdé de la lourdeur vichyste d'aujourd'hui la solution ne sera pas critique, mais apolitique, amoureuse.
Et d'évoquer le goût du merveilleux qu'ont partagé le cinéma et la littérature de l'Occupation !!!
Il n'est pas le seul, malheureusement, à confondre Sarkozy et Vichy : pas mal de jeunes intellectuels ou artistes français, pourtant civiquement éduqués, brillants et cultivés, bons lecteurs, sont en train de rêver rageusement des tractions noires de cette époque en faisant fi de l'analyse politique la plus sommaire ! Résultat de cet amalgame pernicieux, des représentations aussi schématiques que celles de nos ennemis communs et des stratégies de lutte totalement inadaptées.
Si nous, génération de 68, n'avons pas été fichus de transmettre les rudiments conceptuels hérités du marxisme qui mettent à l'abri de tels fantasmes, c'est à désespérer de toute lecture.
Dans le supplément Livres de son journal daté du jeudi 19/01/06, encore consultable ici :
http://www.liberation.fr/page.php?Article=352287
...Eric Loret évoque en termes élogieux le premier roman de Louise Desbrusses, publié chez POL : il a parfaitement le droit de célébrer ce livre assez brillant formellement mais si englué dans les représentations et les illusions trop actuelles de l'actuel que nous avons choisi de ne pas le présenter ici.
Ajoutons que comme, à notre connaissance, Loret ne publie pas de livres, ses recensions ne reposent sur aucune stratégie, avantage sur nombre de ses confrères.
Si l'on choisit de parler de lui aujourd'hui, ce n'est malheureusement pas à cause de ses vertus.
Dans l'article évoqué ci-dessus, Eric Loret a écrit :
...dans ce livre si politique, si emmerdé de la lourdeur vichyste d'aujourd'hui la solution ne sera pas critique, mais apolitique, amoureuse.
Et d'évoquer le goût du merveilleux qu'ont partagé le cinéma et la littérature de l'Occupation !!!
Il n'est pas le seul, malheureusement, à confondre Sarkozy et Vichy : pas mal de jeunes intellectuels ou artistes français, pourtant civiquement éduqués, brillants et cultivés, bons lecteurs, sont en train de rêver rageusement des tractions noires de cette époque en faisant fi de l'analyse politique la plus sommaire ! Résultat de cet amalgame pernicieux, des représentations aussi schématiques que celles de nos ennemis communs et des stratégies de lutte totalement inadaptées.
Si nous, génération de 68, n'avons pas été fichus de transmettre les rudiments conceptuels hérités du marxisme qui mettent à l'abri de tels fantasmes, c'est à désespérer de toute lecture.