27 sept.
2007
Lettre ouverte à Charles Pennequin
Je t'ai écrit un lettre ouverte ici-même le 29 septembre, elle a soulevé des remous si décalés, grotesques et pernicieux que j'ai préféré la remplacer par un copié-collé de Oui-Oui dont tu m'as dit qu'il suscitait des lectures contraires à mes intentions !
Aussi, je préfère la retirer, la remplacer par celle-ci.
On n'exploite pas assez les possibilités de repentir- cher aux peintres- qu'offre le Web, cette chance de dé-sacralisation de l'écrit, cette possibilité de retirer ce qu'on
a écrit.
Je tire et retire, n'en déplaise à ceux qui se (et me) prennent un peu trop au sérieux.
Tu as compris que le 29, j'avais voulu dénoncer les dangers d'une exaltation du crime à travers la figure de Mesrine, fût-ce dans un work in progress car je partage cette croyance avec Lacan (et contre les philosophes) que les mots ne sont pas sans effet. Danger d'autant plus réel que, dans le même journal, court toujours une justification du meurtre par Bakhounine.
Mais j'ai écrit trop vite et trop légèrement, je t'ai blessé et t'ai prié de m'en excuser.
Ensuite, notre dialogue par mail a été plus fructueux que ses éclats publics et j'ajoute :
le mot qui fait
jouir
n'a pas diminué au point de faire
jour
Aussi, je préfère la retirer, la remplacer par celle-ci.
On n'exploite pas assez les possibilités de repentir- cher aux peintres- qu'offre le Web, cette chance de dé-sacralisation de l'écrit, cette possibilité de retirer ce qu'on
a écrit.
Je tire et retire, n'en déplaise à ceux qui se (et me) prennent un peu trop au sérieux.
Tu as compris que le 29, j'avais voulu dénoncer les dangers d'une exaltation du crime à travers la figure de Mesrine, fût-ce dans un work in progress car je partage cette croyance avec Lacan (et contre les philosophes) que les mots ne sont pas sans effet. Danger d'autant plus réel que, dans le même journal, court toujours une justification du meurtre par Bakhounine.
Mais j'ai écrit trop vite et trop légèrement, je t'ai blessé et t'ai prié de m'en excuser.
Ensuite, notre dialogue par mail a été plus fructueux que ses éclats publics et j'ajoute :
le mot qui fait
jouir
n'a pas diminué au point de faire
jour