01 avril
2002
Meschonnic's party
Il y a un bel écart entre l'énorme mobilisation des moyens (au moins verbaux) et l'infime proposition à laquelle aboutit Henri Meschonnic :
Contre toutes les poétisations, je dis qu'il y a un poème seulement si une forme de vie transforme une forme de langage et si réciproquement une forme de langage transforme une forme de vie.
Après avoir remué des montagnes, il accouche d'un manifeste pour lui seul et quelques chefs d'oeuvre déjà bien repérés. Aucun texte ou poème contemporain ne parvenant à la hauteur de sa vision, l'inventeur du Parti du Rythme mérite d'être plaint (car témoigner de la gratitude à un auteur vivant, n'est-ce pas l'une des meilleures choses de la vie?) et de se présenter aux élections présidentielles.
Contre toutes les poétisations, je dis qu'il y a un poème seulement si une forme de vie transforme une forme de langage et si réciproquement une forme de langage transforme une forme de vie.
Après avoir remué des montagnes, il accouche d'un manifeste pour lui seul et quelques chefs d'oeuvre déjà bien repérés. Aucun texte ou poème contemporain ne parvenant à la hauteur de sa vision, l'inventeur du Parti du Rythme mérite d'être plaint (car témoigner de la gratitude à un auteur vivant, n'est-ce pas l'une des meilleures choses de la vie?) et de se présenter aux élections présidentielles.